L’indivision est contraignante. L’un des concubins ou les héritiers du défunt peuvent à tout moment demander de mettre un terme à l’indivision et exiger soit la vente du bien (d’après le Code Civil, « nul n’est tenu de rester dans l’indivision », article 815), soit le versement d’une indemnité par l’autre concubin si celui-ci souhaite conserver le logement.
Pour prévenir tout litige :
Les concubins peuvent signer chez un notaire une convention d’indivision qui interdit toute vente ou tout partage pour une durée maximale de 5 ans renouvelable.
Les concubins peuvent signer un pacte civil de solidarité (PACS).
Ils peuvent prévoir l’insertion d’une clause de rachat au profit du survivant. Dans ce cas, ce dernier pourra racheter leurs quote-parts aux héritiers du défunt.